Réflexions
La nature nous donne tout gratuitement et nous pensons comme un dû qu’elle nous appartient. Or, la nature nous a créé et si l’on devient inutile elle va nous éliminer. Tout n’est question que de NOS choix. Somme nous prêt à exprimer le meilleur de notre conscience en nous comportant comme “le grand frère” de tout ce qui vie autour de nous. Somme nous prêt ? Prêt à vivre, à aimer, à aider, à partager, à servir…
Subir ou choisir
Les gens peuvent bien faire ce qu’ils veulent de leur vie, pour ma part je ne vais pas perdre du temps à faire ce que je ne veux pas. S’accomplir c’est décider, décider c’est choisir, choisir c’est renoncer. Donc s’accomplir c’est renoncé à ce qui n’est plus utile à sa réalisation personnelle.
L’homme blanc
Il est parti à la conquête du monde,
Afin d’assouvir sa soif de découverte,
Puis il a assis sa soif de dominance,
Pour finalement s’imposer en prédateur incontesté.
Aujourd’hui il a mis en place des systèmes,
Qui le rendent intouchable, il a asservi les peuples,
Les territoires, et toutes les espèces à sa cause,
Qui n’est autre que le profit.
Pour lui la valeur de l’existence est définie par les taux de change,
Il ne peut imaginer un monde sans argent,
Son dogmatisme est tel qu’il annihile tout autre forme de société,
Et son arrogance l’amènera à sa perte.
Fabien FERT
(10/07/2018) – dédicacé au film “Terra Libre” de Gert-Peter Bruch
L’insipide
L’homme insipide tente souvent de briller exagérément en révélant sa bêtise au grand jour, laissant maladroitement son ego faire de l’ombre à son humilité.
Vitesse relative
Le monde ne tourne pas à la même vitesse pour tout le monde.
Un arbre bicentenaire voit passer les années comme des mois…
Un éphémère dont la vie dure une journée, vit moins longtemps mais plus vite.
La révolution d’un électron autour de son noyau est semblable à une année…
Mais l’homme lui même connaît ces différences.
Certains “vivant au ralenti”, perçoivent moins de choses
Que d’autre dont les sens sont aiguisés et perpétuellement sur le “qui vive”.
Ils ont l’impression de vivre à la même vitesse,
Mais dans les faits, certains vivent plus vite puisque dans le même laps de temps,
Ils voient et font plus de choses.
La question à se poser : qu’est-ce que je veux ?
Vivre l’intensité et la beauté subjuguée
Ou chercher la profondeur, le temps
Pourquoi pas un peu des deux ?
Tantôt sur le frein, tantôt sur l’accélérateur,
Tantôt pour soi, tantôt pour les autres
simplement pour réaliser le balancier de la vie,
les vagues de l’océan, les saisons de la vie,
l’harmonie dans la maîtrise des opposés.
Fabien FERT (2005-09-27)
Peur de vivre
Certaines personnes sont très anxieuses.
Cette peur de l’avenir les rend malheureuses,
Au lieu d’avoir peur pour des pressentiments,
Autant se réjouir des réalités du moment présent….
Fabien FERT (2005-09-22)
A celle qui reste
Aujourd’hui, je le peux sans peine,
Te remercier sans que ça te gène,
Car tu ne vois pas encore où ça mène,
Cette belle vie qu’a été la mienne.
Demain, tu auras 30 ans,
Tu regarderas la vie devant,
Le bonheur avec tes enfants,
Tu te réaliseras en attendant…
Demain, ce que je t’ai enseigné,
Alors même que tu n’en voulais,
Tu le chériras subjuguée,
Et le transmettras à ton nouveau né.
Demain, l’amour que je t’ai donné,
Raisonnera dans l’éternité,
Car tu voudras le partager,
A la terre, aux gens, à l’humanité.
Demain, Lorsque tu pleureras,
Tu te souviendras de moi,
Les mots vains, les pourquoi,
Ne me ramèneront pas, cette fois.
Pourtant demain, je te le lègue,
Moi qui est commencé bègue,
Pour que tu visites les touaregs,
A bords de ton beau télègue.
Demain, tu comprendras,
Le message bien au delà,
De ma vie après trépas,
Et ce que j’ai vécu autrefois.
Après Demain, ne soit pas triste,
Enivre toi de la beauté qui existe,
Pour qu’à travers toi je subsiste,
Même en tant qu’antinataliste !
Comme j’ai pu ma force tirer,
de ceux qui m’ont fait pleurer,
à toi maintenant de te réaliser,
aidé de ce qu’ils nous ont légué.
Car oui demain, je serais là,
Par tes gestes et tes ébats,
Je pourrais vivre à travers toi,
A ce moment tu m’honoreras.
Donc merci, car ma vie tu prolongeras,
tout simplement en étant toi…
Fabien FERT (09-06-2018)
L’avenir
Il est un mode de pensée,
Qui est gardé comme un secret,
Et pourtant en regardant de plus près,
Loin des présomptions, c’est la réalité…
Ce non-dit, dont dépend l’humanité,
Est le nombre de ses nouveaux nés !
Car chaque enfant qui est créé,
Nous rapproche d’une fin programmée.
L’économie a besoin de quantité,
Pour pouvoir se développer,
Entraînant des destructions effrénées,
Augmentant la pollution et la rareté.
Les religions et l’argent sont entrées,
Dans l’esprit de l’homme et sa naïveté,
Ces maux ont besoin de se multiplier,
Pour exister et envahir la société.
L’espoir que le prochain né,
Sera celui qui va tout changer,
N’est autre qu’une pure vanité,
Pour ne pas commencer à progresser.
Je vous demande d’y repenser,
Que pourrions nous espérer,
Si nous étions simplement la moitié,
Prêt à créer un monde en paix.
Si nous recherchions la Qualité,
La Connaissance et la Liberté,
Pour enfin prendre notre Responsabilité,
Et redonner son vrai nom à l’« Humanité » !
Fabien FERT (2018-06-01)
Ressentir
Expliquer c’est
une impossibilité
pour que l’autre comprenne
et ressente l’extrême.
Seul vivre l’action
pourra révéler la passion,
trop d’intellectualisation
fait mourir la sensation
et anesthésie les émotions,
Alors pourquoi attendre, vivons…
Fabien FERT (21-09-2005)
Je vous invite…
Je vous invite à vous mettre à nu,
Et peu importe ce que vous pensez,
De votre visage, vos pieds ou votre cul,
Juste pour contempler votre beauté
Prenez le temps de vous regarder,
De détailler ce vaisseau votre corps,
Disposez quelques cailloux empilés,
Autour de vous comme un corridor
Asseyez-vous au milieu de votre hôtel,
Humez la brise provenant de la mer,
De tous éléments entendez l’appel,
Laissez vos sens vous montrer l’envers.
Adossé à une falaise vertigineuse,
vous observez détaché les pierres jonchés,
à ce moment votre vie est heureuse,
chaque instant un bloc pourrais vous écraser.
Vous contemplez la mer en face de vous,
des vaguelettes, ces ondes en mouvement,
dont on ne voit aucunement le bout
reluisent, scintillent comme des diamants.
Vous voilà assis, ressentant, méditant,
vous laissant porté par vos sens
libéré, sans aucun engagement
connecté au tout, à votre essence.
négation de l’être individuel,
vous êtes au contact de l’unicité,
vous accédez à la connexion à l’universel,
en toute beauté, humilité, simplicité.
Vous n’êtes plus, vous n’existez pas,
vous devenez le tout, le reste,
votre conscience sort de ses draps,
vous accédez et voyez toute la fresques
C’est dans ces moments majestueux,
la solitude nous donne accès,
à l’univers que certain nomment Dieu,
à un amour incommensurable, toute l’immensité.
Fabien FERT
(Esprit)
Ce qui émane de l’esprit humain,
appartient à l’humanité,
et non à quelques privilégiés,
il est donc urgent pour notre destin,
de collaborer,
coopérer,
partager,
pour progresser.
Fabien FERT (2005-01-20)
(Force de conviction)
Il était une fois,
à l’orée d’un bois,
un jeune garçon
qui demandait pardon.
Le voilà soudain pris
d’une pulsion sous la pluie :
mettre fin à sa vie…
parce qu’il n’avait pas compris.
Après ce moment,
disons-le, d’égarement,
Tout était devenu clair,
il savait ce qu’il devait faire.
Si le monde ne lui plaisait pas,
il se devait de changer ça,
Et depuis ce jour béni
il a constamment bâtit…
cette force de conviction
qui le motive dans toute action,
et pour laquelle il donnera sa vie,
car tout ce qu’il a, c’est un peu de répit.
ce cadeau inespéré,
de pouvoir continuer,
pour enfin réaliser,
son but, sa destinée.
Fabien FERT (2005-09-19)
Animaux Nus
Il suffit de regarder
tout simplement une forêt,
pour être émerveillé
par la pure nudité.
Seul l’homme est habillé
pour se protéger
ou se valoriser,
alors qu’il est de toute beauté.
La nature nue est magnifique,
mais nous avec nos pratiques,
avons-nous honte de nous,
pour ainsi nous couvrir jusqu’au cou ?
Il est une nouvelle mode
qui crée de nouveaux codes
celui de la provocation sexuelle,
est devenu presque usuel.
Mais là où la nudité
semble de l’art, proche de la pureté,
la nouvelle tendance n’est
qu’humiliation et vulgarité.
Fabien FERT (20-09-2005)
Travail
Une des différences entre travail et loisir,
c’est l’envie de réaliser une action pour l’avenir.
Si votre besogne vous pouvez choisir,
La joie et le bonheur elle peut devenir.
Le travail ardu est constructif,
l’amour passion est destructif,
Alors pour avancer au boulot…
C’est pas le moment de faire dodo !!!
Fabien FERT (2005-09-23)